La douleur, parfois, nous transporte dans un lieu qui nous est à la fois inconnu, mais familier. On se laisse guider par notre peine.

Le plus terrible dans une histoire, c'est que celle-ci doit forcément se terminer.

Les regrets, c'est pire que tout.

Souvent, lorsque nous sommes à la première personne de notre histoire, nous voyons pas directement les choses comme elles le sont. C'est lorsqu'on est confronté à sortir de notre histoire que nous sommes également confronté à la réalité des angles morts que nous avons jamais vu.

La culpabilité, c’est comme une toile d'araignée. On commence par un fil, puis ensuite un autre qui se tisse jusqu’à mettre ses toiles partout dans ton cœur. Elle t’empêche de voir la réalité, mais simplement un tissu de mensonges de ta propre peine. Pourtant, on pense avoir raison, que c’était l’évidence même. Après, nous réagissons sous cette peine qui voit chaque action des autres comme une réaction à tes erreurs. Les erreurs, souvent, n'arrivent pas seules. Elles sont provoquées par un malentendu ou une action d’une personne. 

Je sentais la créature de mon imagination tomber sur ma tête, s’écrasant de tout son long, s'imposant de son poids immense. Pourtant, je ne faisais rien. Je continuais à rester allongé sur mon lit tout en fixant le mur que je connaissais bien par cœur désormais. Je crois entendre une question  : ‘’ pourquoi tu attends ? ‘’ me demandait-il. Parce que c’est la seule chose qui me reste à faire, j’ai voulu lui répondre. Malheureusement, les larmes ont grimpé au coin de mes yeux et encore une fois - je pleure de plus belle.